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Á quoi sert la pénitence ?

QUESTION AU TÉMOIN


Lors de ses missions, quand on demande à Michel Potay :
« La pénitence, dont vous parlez tout le temps, vous a-t-elle vraiment changé ? »

Frère Michel répond « Que oui !.. J’étais coléreux, impatient, content de moi, égoïste, j’avais mes têtes et mes préjugés. La pénitence m’a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge plus, j’aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je me réincarne ou je ressuscite dans un homme un peu meilleur qu’il n’était la veille. » 

Certains demandent alors : « Et à quoi ça vous sert ? Ça vous affaiblit dans ce monde impitoyable. »

Il réplique : « Ça me sert doublement ! Je me suis fait une âme qui, à ma mort, m’élèvera au-dessus des ténèbres glacées (16/15, 33/33) et simultanément je me suis prouvé que La Révélation que j’ai reçue à Arès est vraie : Beaucoup d’hommes, ordinaires comme moi, pourront changer en bien et de génération en génération rendre inutiles les princes du culte religieux, politique, juridique, financier, scientifique. Par le seul effet du bien accompli en eux-mêmes par la pénitence, ils créeront sans révolutions, sans démocratie qui soumet les minoritaires aux majoritaires, sans frontières ni nations, qui seront fondues en une seule humanité (28/21),
dans l’interfécondité et non dans la rivalité des différences, un autre monde (28/7) où être libre (10/10) ne sera plus être libre légalement ou théologiquement, c’est-à-dire aux dépens d’autres humains. L’individualisme, le nationalisme, le mépris, la rivalité, l’envie, l’esprit d’exploitation auront disparu ; le commerce des produits et du travail sera naturellement équitable ; les droits de l’homme ne seront plus une règle ou une convention, mais la nature même des relations humaines. Le monde se sera réincarné ou aura ressuscité en un Éden perpétuel. ».

« La pénitence m’a tout donné. Elle m’a donné tout ce qu’un homme ne peut ni acheter, ni voler, ni hériter : mon âme, mon salut, la force d’aimer, de pardonner, la paix, l‘intelligence du cœur et la liberté absolue, en ceci elle m’a rendu libre des préjugés et des peurs qui m’empêchaient de changer ma vie (Rév. d’Arès 30/11) et de contribuer à changer ce monde (28/7). La pénitence a été, ce faisant, mon école de volonté, de sagesse, de liberté, d’équilibre et de caractère ».