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Prière du pécheur « Père de l’Univers »

La prière du pécheur « Père de l’Univers » (Rév. d’Arès 12/4) est le seul texte que La Révélation d’Arès qualifie de prière.

 

En 1974, le Père par son messager Jésus livre, dans un sens dynamique, vivant, la prière des pécheurs qui n’a pas pu être livrée au monde (Rév d’Arès 12/4). Deux «Notre Père» sont connus : Matthieu 6/9 et Luc 11/2-4, assez différents pour attester que l’Écriture est bien devenue inexacte par altération et justifier la recommandation de Jésus au frère Michel, témoin des Evènements d’Arès, de l’épurer (16/12, 35/12).

Ici, toutefois, pas besoin d’épurer, dit frère Michel. Père de l’Univers (12/4) remplace de lui-même le «Notre Père» des églises que Dieu recommande de dire trois fois le jour, une fois la nuit (12/5)

Dieu ne fixe pas d’heures aux récitations de Père de l’Univers. Il précise seulement que la quatrième prière a lieu la nuit.

Mais Le Livre XLVIII/2 parlant de la prière en général fixe quatre moments : l’aube, le midi, le crépuscule et la nuit. Ainsi les Pèlerins d’Arès prient au lever, avant le déjeuner, avant le dîner, et au coucher.

Hormis pour Père de l’Univers, Dieu ne fixe aucune forme ou règle de prière, mais il fait une recommandation capitale :

Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (35/6).

 



En 1974, Arès (Gironde) France
Jésus prononce la prière des pécheurs lors de sa 12e apparition

12/4 Ecoute, homme Michel ! voilà la prière des pécheurs, comme Je l’ai livrée à Mes Témoins mais qu’ils n’ont pas pu livrer au monde :

PERE DE L’UNIVERS,
TOI SEUL ES SAINT.
QUE REGNE SUR NOUS TA SAINTETE
POUR QUE NOUS FASSIONS TA VOLONTE,
POUR QUE NOUS RECEVIONS NOTRE NOURRITURE,
POUR QUE NOUS PUISSIONS PARDONNER
ET RECEVOIR PARDON,
POUR QUE NOUS RESISTIONS AUX TENTATIONS
ET QUE SOIT ABATTU LE MALIN,
POUR QUE REGNENT A JAMAIS SUR NOUS
TA SAINTETE, TA PUISSANCE ET TA LUMIERE !

5/ Trois fois le jour, une fois la nuit, car le pécheur doit bien à son salut l’instant d’une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme les loups, le pécheur priera comme Je le prescris.

Au ton très énergique, cette prière illustre le caractère volontaire et constructif de la prière. Elle n’inspire au priant ni louange, ni supplication, ni passivité, ni attentisme. Au contraire, elle lui rappelle la Vérité fondamentale, qui active en lui la lucidité et l’action (Pia, pèlerin d’Arès 1991-1992) de changer sa vie pour changer le monde.

 



Qu’est-ce qu’un pécheur ?

Le pécheur n’est pas l’incroyant mais l’homme qui ne fait pas le Bien, même croyant, qui ainsi se perd lui-même (16/15-16).
Tout homme est pécheur et doit bien à son salut l’instant d’une prière dans les ténèbres (12/5), l’instant de prononcer la prière « Père de l’Univers », qui est le seul texte que La Révélation d’Arès qualifie de prière.

 


Pourquoi prier ?

Prier pour accomplir la Parole qu’on lit, mais non la rabâcher comme des formules miraculeuses ou des mantras.

Le priant puise dans la Parole, ce qu’il doit accomplir (35/5-6), ce qu’il faut faire, à savoir faire pénitence, c.-à-d. vivre en effort permanent d’aimer tous les humains, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix, de se rendre libre des préjugés et des peurs, d’agir avec l’intelligence spirituelle et plus tard, après une longue et totale refonte sociétale : partager tout avec tous.

Si le priant ne fait pas suivre sa prière de l’accomplissement de ce qu’elle suggère de réaliser, prier ne lui sert à rien.

 



Michel Potay, témoin des Evènements d’Arès publie sur son blog une nouvelle entrée « père de l’univers » le 13 janvier 2008 et écrit :

Je traverse une épreuve (voir michelpotayblog.net 0075) et ma piété s’accroît. J’ai toujours beaucoup prié, mais dans ces moments où l’injustice m’enserre (28/15) j’ai besoin de plus de Lumière…
…Cette prière fut révélée du premier au dernier mot par le Père lui-même en 1974, transmise par son messager Jésus.

Voici comme je la ressens :

Père de l’univers
Créateur ! Tu es ma seule référence !
Toi seul es Saint
L’homme spirituel crée son âme, qui le sauve des ténèbres, en se référant à toi ou retrouvant ton image (Genèse 1/27)
Que règne sur nous Ta Sainteté
Vivons en pénitents, Laissons-nous mouler (Rév d’Arès 1/11) à l’image (Genèse 1/27) de l’amour (12/7), du pardon et de la force qu’il donne (8/2),

de la paix, non celle instable que l’homme ne garde pas dans sa main (Rév d’Arès XIX/6), mais la paix absolue que Tu as promise (28/22),
de l’intelligence, non seulement l’intelligence intellectuelle, mais aussi et surtout l’intelligence spirituelle, et
de la liberté absolue (10/10) parce que sans se libérer de tout préjugé l’homme ne peut retrouver l’amour et la force créatrice de l’amour.
Pour que nous fassions Ta Volonté
pour qu’en tous domaines notre volonté soit de penser et d’accomplir comme Ta propre Volonté de penser et d’accomplir
Pour que nous recevions notre nourriture
la nourriture spirituelle que la foi nous donne avec la paix (28/22)
Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon
pour que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés réciproques, et que nous nous aidions les uns les autres à en guérir
Pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin
pour que l’homme cesse d’être son propre tentateur et son propre malin
Pour que règne à jamais sur nous
pour que sans faillir nous suivions trois principes :
Ta Sainteté
recouvrer chaque jour un peu plus Ton Image (Genèse 1/27)
Ta Puissance et
retrouver en nous Ta Puissance par la pénitence, changer ce monde en bien (28/7) par notre pénitence et en moissonnant toujours plus de pénitents
Ta Lumière
puiser sans cesse à ta Vérité (28/7) et la colporter parce qu’elle est la clé du bonheur universel qui s’étendra sur le monde en ton Jour (31/8) comme une magnifique fleur à la Lumière d’un matin éternel.

 



Sur michelpotayblog.net
dans l’entrée « père de l’univers» (0075)

 

voici le commentaire de S. S. (75C23) 

J’aime ce blog par l’espérance et la lumière qui s’en dégagent même dans les sujets de tempête, mais ici, sur le sujet de la prière, je recule. Vous prétendez, il me semble, revoir complètement la notion de la prière qui lui a donnée la religion depuis toujours. La prière depuis toujours soit supplie, soit louange le Seigneur, mais vous, vous dites au commentateur 75C22 que dans sa prière le Pèlerin d’Arès « ni demande ni même glorifie. » Vous niez que l’homme puisse rien obtenir de son Créateur ou ne ne puisse même pas le louanger ? Vous semblez dire que l’homme est son propre donneur de faveurs et son propre glorificateur ? C’est un recentrement sur l’homme. Vous préconisez la religion de l’homme […]S.S.

 

et la réponse de Michel Potay 

Je ne préconise aucune religion. Je prêche simplement la vie spirituelle.
La Révélation d’Arès préconise un recentrement non sur Dieu seul comme maître absolu, unique, du destin, mais sur le lien Père/fils, le fils — vous, moi, n’importe quel homme ou femme — comme miroir (image, Genèse 1/27) du Père. La source de grâce comme de destin est dans la synergie, ou volontés combinées — c’est le sens de Pour que nous fassions ta Volonté — du Créateur et de la créature humaine.
Il ressort non seulement de La Révélation d’Arès, mais aussi de la simple observation de l’histoire humaine, que la relation entre Dieu et l’homme n’est pas la relation entre Maître et sujet et que réduire la foi à des prières de supplication et de glorification ne sert pas à grand chose. Je ne prétends pas que le Père ne puisse pas intervenir, je prétends seulement qu’il n’intervient que rarement et même, dans certains périodes, pas du tout : N’évoque pas à tous propos ma Miséricorde (Rév d’Arès 16/15)!
Je prends un exemple extrême, pour simplifier : Des guerres surviennent, épouvantablement destructrices, meurtrières, ruineuses, et il est clair qu’elles résultent de l’orgueil des pouvoirs et d’une folie des hommes qui aiment se battre. La guerre est une horreur dans laquelle Dieu reste un observateur neutre et malheureux comme un père terrestre voit s’entretuer ses fils. Il est à l’évidence neutre face aux prières pour la paix de part et d’autre du front, parce que la paix arrive toujours mais par épuisement des ressources et des hommes et non par intervention de Dieu.
Par ailleurs, Dieu porte en lui sa Gloire comme vous portez en vous vos entrailles et il n’est guère plus avancé en entendant des glorifications que vous ne seriez avancé si des chœurs chantaient des hymnes à vos entrailles. Ce que le Dieu du Ciel vous recommande, c’est de redevenir un Dieu de la terre en mettant vos pas dans ses Pas (Rév d’Arès 2/12) par la pénitence qui est sanctifiante ou déifiante.
La vraie piété (35/6) consiste seulement à réviser chaque jour dans la Parole les passages qui recommandent cette pénitence. Celle-ci — la pénitence, pas la prière — nous donnera la puissance de changer ce monde.
Dans la façon qu’a La Révélation d’Arès de présenter la vraie piété il n’y a rien que de raisonnable. Le Père a dicté une Parole raisonnable, équilibrée comme son univers est équilibré. Au milieu de cette immensité il a concentré sur la terre et ses créatures humaine son Amour. L’amour du peuple est probablement une expression vide de sens pour un notaire, un juge, un agent des impôts, un patron de supermarché ou un général d’armée, parce qu’ils ignorent la magnifique aventure de gagner les cœurs et de faire naître des âmes. Ils cherchent surtout à gagner des voix électorales ou des clients ou des subalternes obéissants. C’est la grande différence avec Dieu et c’est pourquoi Dieu ne fait pas pression sur les hommes. Il les laisse libres et notamment libres (Rév d’Arès 10/10) de prier. Il se contente de rappeler ce qu’est la prière : un aide-mémoire pour atteindre le Bien. La religion, elle, impose la prière à ses fidèles. Nous ne sommes vraiment pas dans la même perspective.