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L’âme ou l’ha

Ce que dit La Révélation d’Arès

L’homme naît sans âme.
Homme, ton âme (ou ha) est le produit
de tes actes bons,
le produit de ta conscience et de ta vertu.
Ton âme, c’est Ta bonté.
Elle est le pont que tu crées, le pont existentiel entre toi, bon, et ton Créateur

 

La nature de l’âme est existentielle. Elle naît du Bien accompli.
L‘âme ne naît pas avec le bébé. Elle naît beaucoup plus tard chez l’homme bon qui pratique l’amour, le pardon, la paix, se libère des préjugés et agit avec l‘intelligence du coeur. Elle est le produit existentiel d’une action choisie, voulue, déterminante pour son salut et le salut du monde. L’apparition et l’existence de l’âme définissent l’homme spirituel. De ce fait, un incroyant peut avoir une âme et un croyant ne pas en avoir une. D’ailleurs, si tous les croyants sur terre avaient une âme, cela se saurait, le monde serait changé !

Se créer une âme (ou ha) n’est pas forcément lié à la foi
L’homme crée son âme (ou ha) par ses actes bons et il la développe avec le Bien qu’il pratique ; l’existence de l’âme n’est pas forcément liée à la foi en Dieu. Elle n’a rien à voir avec les sacrements, les dogmes ou la foi. L’âme est le produit du Bien accompli. Déjà, il y a 2000 ans, Jésus enseignait : « Ce n’est pas celui qui crie « Seigneur » qui fait la volonté du Père, mais celui qui accomplit le Bien. » Mais cela fut négligé par les églises qui ont considéré les dogmes plus importants que les actes. La Révélation d’Arès inverse le dogme de l’église, elle rétablit la vérité : les actes sont plus importants que la foi. 

L’âme (ou l’ha) : le vrai corps dit La Révélation d’Arès
Le corps physique c’est l’animalité et l’âme est le vrai corps, de nature spirituelle, infinie, aussi léger qu’une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l’homme (devenant bon) dit La Révélation d’Arès (17/3).
C’est l’âme ou l’ha qui élève l’homme bon, le pénitent, vers les Hauteurs Saintes.

L’âme : le vaisseau qui emporte l’homme bon dans l’Autre Vie infinie
L’âme de tout homme bon, croyant ou non, est le vaisseau qui l’emporte au dessus des abîmes (ténèbres) de la mort. L’homme naît sans âme et, quand il meurt, il part avec l’âme qu’il s’est créée durant sa vie terrestre s’il a été bon. Mais si l’homme a été mauvais de son vivant, il n’a pas d’âme, l’esprit n’a pas de force ascensionnelle, il reste un spectre lourd dans les basses couches de l’au-delà : les ténèbres glacées.
Nous apprenons aussi avec La Révélation d’Arès que l’existence de l’âme peut fluctuer. L’âme que la femme ou l’homme se créée peut souffrir ou disparaître selon le mal qu’elle ou il fait à nouveau de son vivant.

L’âme (ou l’ha) : le pont qui relie le pénitent à Dieu
Le Créateur a une qualité d’Âme inimaginable et en développant son âme (Rév d’Arès 17/4) par sa pénitence (bonté), le pénitent, peu à peu, retrouve l’image du Père de l’Univers, il en discerne « Mes Merveilles » (33/8) dit Dieu, il s’ouvre au règne de la Sainteté qu’il atteindra en plénitude au Jour de la résurrection

Votre âme échappe à la génétique, elle vous est propre, elle est unique à vous.
Elle se construit comme un beau vaisseau

L’âme que vous vous êtes créée est le véhicule de votre salut Développez la toujours ; plus vous aurez d’ambition pour le Bien, plus votre âme sera forte, plus vous aurez la Vertu (Dieu en soi). Le processus de l’âme est en fait si subtil que le langage humain, dont le Père doit user pour être compris, ne peut pas vraiment l’expliquer. C’est pourquoi, Il parle de cela par des paraboles, dans les veillées 17 et 18 de La Révélation d’Arès.

 



En 1974, à Arès (Gironde) Jésus prononce ces versets lors de ses 4e et 17e apparitions

4/4 Le péché, tu M’en rendras compte,
mais de te dérober à Mon Appel aujourd’hui
tu t’anéantiras,
5/ car l’âme peut être souffrante, Je la guéris,
mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour.
6/ L’âme est le regard, la main, la gorge, l’estomac du spectre ; par elle Je peux le réchauffer de l’éclat de Ma Gloire, Je peux le conduire vers les magnificences infinies, Je peux entendre sa louange et sa conversation, Je peux le nourrir à jamais.
7/ Sans l’âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé, par les galeries sombres creusées par les vers et par les enfers glacés, qui le font de givre ; alors il effraie les humains.
8/ Ne tremble pas à Ma Voix ;
tremble d’anéantir ton âme !
17/1 Tes dents claquent, homme Michel.
L’effroi a bandé tes nerfs,
parce que, l’instant d’un regard, Je t’ai montré le séjour des spectres.
2/ Mieux vaudrait pour eux d’avoir pourri tout entiers en terre comme l’aurochs abattu par les ans ;
mais l’homme n’est pas un aurochs.
De la bête Je lui ai donné la chair, les entrailles et les os pour échafaudage
3/ à son vrai corps, aussi léger qu’une fumée pure,
qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l’homme déjà né,
qui s’engendre lui-même en une autre vie infinie,
qu’il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large.
4/ Que l’échafaudage soit trop tôt sapé
et l’éther du vaisseau inachevé disparaît !
Mais que l’échafaudage reste dressé assez longtemps pour que l’homme, charpentier à l’écoute du Maître,
acquière adresse et goût, fournisse l’effort pour achever son œuvre,
le Roi lui gardera son âme pour voile, pour qu’il rejoigne la Flotte Céleste,
laissant ses os blanchis en attente sur le rivage.

 

Michel Potay dira ceci :

«une nuit où j’ai été appelé, le sol s’est ouvert sous moi. C’était un lieu de néant, insaisissable pour nous, un lieu de profond malheur. Je ne me souviens pas de la forme et couleur mais c’est le vécu moral malheureux de ces spectres que j’ai vécu»


22 novembre 1977, à Arès
De la Voix de Dieu sort ces mots durant la cinquième Théophanie

Le Livre XXXiX/4-11

4/ L’os (est comme) le bois ; (du) bois pousse le bois ;
devant l’aube le bois, derrière le soir (encore) le bois.
5/ (Mais) l’ha, l’ha ne sort pas (du) nez ; (l’ha n’est) pas dans la bouche, pas dans la main ;
6/ (de) la cuisse ne coule pas l’ha dans la femme.
7/ L’ha (n’est) pas dans le bruit.
8/ (Comme) le lait caille, tu chauffes (en toi) le Fond, et (l’ha) caille.
9/ Tu chauffes (l’ha), tu brûles l’or ; ton front frappe la pierre, ici (où va) Mon Pas ;
10/ (alors) l’ha caille, (devient dur comme) la pierre, (et pourtant plus) léger (il n’y a) rien.
11/ Le sang (fait) le sang (comme) la pluie (fait ) la pluie, (mais) l’ha n’est pas fils de l’ha.
ANNOTATIONS* : L’homme qui pratique la pénitence, qui chauffe en lui le Bien fabrique son âme. Il faut donner plus de prix à la vie spirituelle, qu’aux biens terrestres (l’or), vivre selon le Sermon sur la Montagne. 
Ce qui donne à l’humain l’image divine, la perpétuité, c’est l’ha, l’âmequi ne naît pas du ventre de la mère (17/3), mais que produit le Bien que pratique l’homme, à partir de cette Vie où plus léger il n’y a rien, l’ha caille, devient dur.

*Les annotations sont tirées de l’Edition 2009 de La Révélation d’Arès

 



En résumé

Voici un texte tiré des annotations de l’édition Bilingue de La Révélation d’Arès, p.271 (30/13)

La Bible et le Coran ne disent pas grand-chose de l’origine, de la nature, de la fonction et des vicissitudes de l’âme ; il y a sans doute très longtemps que les textes relatifs à l’âme ont disparu de ces livres. L’âme est tout à la fois le produit et la force ascensionnelle de l’homme qui s’élève au-dessus du mal ; quand il est mort c’est par l’âme que cet homme s’élève au-dessus des ténèbres. Donc, pendant la vie terrestre l’âme est à la fois effet et cause : elle naît de l’existentialisme spirituel, ou volonté d’être vertueux, de tout homme; une fois née, l’âme stimule et fortifie l’existentialisme spirituel dont elle est née; cet existentialisme devient ainsi plus dynamique. L’enfant sort du ventre de la mère (v. 3) avec la chair et l’esprit seulement – si l’enfant, tant qu’il est de nature angélique, n’a pas d’âme, c’est parce qu’il n’en a pas besoin -. L’âme est une construction ou création de l’homme déjà né, c.-à-d. qui a fait un certain apprentissage de la vie – d‘où l’image du charpentier -, l’homme qui a choisi le bien et qui combat le mal, l’homme capable de pénitence, d’ascension et donc de vie spirituelle, laquelle n’implique pas forcément la foi, mais implique un comportement digne du Dessein de Dieu (28/11-12, XXXI/19). L’âme peut disparaître (4/8) et être reconstruite ; les chutes et les restaurations d’une âme peuvent se produire plusieurs fois au cours d’une vie spirituellement inégale. Il y a donc un risque de mourir sans âme. L’âme naît ou renaît de la volonté active de revenir dans la Maison Royale (21/ 3), de revenir à l’état d’analogie divine par fusion dans la pureté créatrice (2/12-14). Mettre ses pas dans les Pas de Dieu (2/12, 32/3) signifie, en fait, faire son âme, dont le salut découle. Comme déjà dit, l’âme peut naître chez des hommes de bien incroyants (28/11-12, XXXI/19), restaurateurs d’Éden et vertueux sans le savoir. Une fois la chair morte, l’esprit, s’il n’a pas d’âme, n’a pas de force ascensionnelle, il reste un spectre lourd dans les basses couches de l’au-delà: les ténèbres glacées.