↑ Revenir à FICHES

Pénitence

L’appel de La Révélation d’Arès en un mot : pénitence (ou bonification)

A Arès, en 1974 Jésus parle de pénitence
mais Il ne donne pas du tout à pénitence le sens de remords, punition, châtiment, privation ou austérité,
que lui ont donné la religion et la loi.
Il donne à pénitence le sens de joie et fête – ce sont ses mots mêmes (Rév d’Arès 30/11).

La pénitence : la recherche d’une autre vie de Bien
La Révélation d’Arès relance le mot et donc l’idée qu’il contient réellement, idée qui n’a plus rien à voir avec le passé, donc rien à voir avec le remords et l’expiation, mais tout à voir avec l’avenir, avec la recherche d’une autre vie, d’une vie de Bien à construire au fond de soi pour que ce Bien personnel agisse sur le monde jusqu’à son changement.
La pénitence est un comportement. Elle ne désigne pas une appartenance à une religion. 

Être pénitent,
c’est aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre de tous préjugés et de tous pouvoirs, agir avec l’intelligence spirituelle ou l’intelligence du coeur
étouffée sous l’excès d’intelligence intellectuelle.
Rien d’autre !
Pas besoin de diplômes, de philosophie pour comprendre que si l’homme s’impose cette pénitence d’amour, de joie et de liberté, le monde finira par changer en bien. C’est le message même de l’Évangile de Jésus, le message du vrai christianisme d’amour, de pardon et de paix qui n’a jamais été accompli.

La pénitence est tout autre chose qu’une rigueur morale.
Elle est action dynamique qui transforme l’homme en lui redonnant la puissance créatrice au sens divin, la Force du Bien, qui fait du pénitent un recréateur du monde.

Elle est action de reconstitution de l’universalité humaine, par un travail de fond lent et très progressif sur soi, exclusivement spirituel. Un travail sur soi-même choisi, voulu, élan de sa propre conscience vers la Lumière, l’Amour, la Paix qui est action libératrice et non soumission à un système extérieur d’autorité et de lois.

Choisir la pénitence n’est pas choisir les remords et l’expiation. C’est choisir le meilleur, action positiviste à double effet dans l’individu et la société.
Ce qui ne signifie pas que devenir pénitent est devenir inconscient que le mal et ses dangers existent. Être pénitent, c’est bien au contraire être parfaitement conscient qu’on traverse un monde qui accepte l’existence du mal comme naturelle et inévitable et c’est vouloir absolument changer ce sentiment fatal, travailler à changer ce monde (28/7) en commençant par se recréer bon.

 



En 1974, à Arès (Gironde) Jésus prononce ces versets lors de sa 30e apparition :

10/ Je ne pardonne pas les péchés ;
Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence.
Je ne pardonne pas le pécheur ;
Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur.
ANNOTATIONS* : La solution définitive du mal n’est pas dans le pardon du péché par le Créateur, mais dans l’effort du pécheur d’être pénitent, c-à-d. de changer sa vie en bien (30/11).
11/ Le pénitent n’est pas le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac,
mais l’homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes,
et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?

13/ S’ils ne pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé,

ils entrent dans la pénitence,
ils sont des hommes du temps qui vient.
ANNOTATIONS* : ils entrent dans la pénitence = ils évitent de commettre le mal (mensonge, égoïsme, vol, violence, etc.) et ils commencent à pratiquer le Bien : l’amour, le pardon, la paix, la liberté de tous préjugés et le respect de la liberté (10/10) des autres, l’acquisition de l’intelligence spirituelle (32/5) ou intelligence du cœur étouffée sous l’excès d’intelligence intellectuelle.
16/ Le Christ n’écoute pas les aveux des pécheurs,
Il les appelle à la pénitence,
Il attend qu’ils ne pèchent plus,
Il leur montre Ses Plaies sanglantes,
Ses Sarments blessés étendus devant eux
pour qu’ils Les pansent,
pour que Mon Jour illumine le Ciel au-dessus d’eux.
ANNOTATIONS* : Le Christ n’écoute pas les aveux des pécheurs = Le Christ du dogme des églises n’existe pas. Devient Christ ou un christ tout humain qui s’est longuement astreint à la pénitence (30/11, 30/13) en mettant ses pas dans les Pas du Père, ce qui fait de lui un Dieu (2/12-15, 32/2).
Etre fait un Dieu est une métaphore désignant celui ou celle qui retrouve l’image positive du Créateur (Genèse 1/27).
*Les annotations sont tirées de l’Edition 2009 de La Révélation d’Arès

 


9 novembre 1977, à Arès
De la Voix de Dieu sort ces mots durant la quatrième Théophanie

Le Livre XXX/6

6/ Je n(‘é)lève pas (de force). Mon Bras (attend) au
bout du bras d’homme; (il Le saisit s’il veut).
7/ (Si) Ma Main (et) sa main tien(nen)t la houe,
l’homme a mille ans, (et) mord encore.
8/ (Le frère,) il répand son sang, (mais) sous sa peau Ma Salive (coule).
Le pénitent, le frère* n’est pas dépendant de la volonté de Dieu mais parti intégrante de Sa Force «Que cela soit et Cela est». La réalité de cette Force est à retrouver au fond de soi. Et l’homme saisit ce travail salutaire à faire en lui, s’il le veut. C’est à lui de décider. Moi, Créateur, Je n’élève pas de force, Je n’oblige pas la créature à croire en moi.
La créature est libre (10/10) de son choix, mais si elle croit dans cette Parole et entre en pénitence (8/6, 31/2, 33/13) le Père l’aide dans sa difficile transformation interne (ensemble, ils tiennent la houe).
*Le frère désigne l’homme dans son devenir spirituel


Nous sommes seuls à prêcher la pénitence.

Le témoin des Evènements d’Arès, Michel Potay, publie un blog depuis 2006. Voici un extrait de l’entrée « urgence absolue de la pénitence » / michelpotayblog.net / page 11 (0159)

Nous sommes seuls à prêcher la pénitence.
La pénitence est l’idée-force de La Révélation d’Arès : Moi, Créateur du monde et de chaque homme qu’elle porte, Je ne pardonne pas le péché. Mon Salut n’est pas au bout du Pardon (de Dieu), mais au bout de la pénitence (de l’homme) (30/10). La Vérité est que le monde doit changer (28/7).
L’idée que nous clamons depuis 1974 est des plus simples :
Frère humain, toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l’un de l’autre et ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix, penser et parler avec l’intelligence du cœur, être libre de tous préjugés, et
Ta moisson d’autres pénitents, parce que l’amour est un partage avec toute l’humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d’idéologie, de dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !
…Frère humain, reste catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste ou athée, mais sois pénitent, change ta vie (30/10-11), parce qu’il faut changer le monde (28/7) du mal en bien avant qu’il ne pourrisse et ne souffre atrocement par le péché des péchés (38/2).
Sois pénitent même si tu ne rejoins pas le petit reste (24/1). Le petit reste, c’est la confrérie qui prolonge l’action du prophète, seulement des croyants centrés sur la pratique vécue et la propagation de La Révélation d’Arès.
…Nul doute. Il existe des voies «d’éveil» ou de «libération» hors de la religion ou de l’éthique, pour passer d’un état d’être à un autre état d’être. Mais Dieu par La Révélation d’Arès n’appelle pas au salut personnel par des chemins qui ne concernent que les rares capables de les suivre. Il appelle à la Vie spirituelle et au Salut universels : La Vérité, c’est que le monde doit changer (28/7). Le monde ! Avec d’autres mots Dieu reprend le Sermon sur la Montagne de Jésus (Matthieu ch. 5 à 7) qui universalise la pénitence, et dans ce mouvement même le petit reste de pénitents n’est pas un nec plus ultra promis à une eschatologie privilégiée, mais seulement un rassemblement de frères et sœurs particulièrement dévoués et actifs. L’objectif est des plus simples : L’humanité ne se sauvera jamais par la religion, la politique, la loi, mais par la bonté d’un grand nombre d’humains.