Chez les Pèlerins d’Arès, la prière est libre, pas de formes imposées. Son esprit est d’accomplissement.
C’est le Bien que vous faites qui vous sauve et non la prière, qui n’a d’autre but que de rappeler en permanence le Bien qu’il faut accomplir, que La Révélation d’Arès
appelle pénitence.
Votre prière est une décision, pas une soumission.
Sauf la prière des pécheurs, Père de l’Univers (Rév d’Arès 12/4),
Dieu ne fixe aucune forme ou règle de prière à Arès,
mais Il fait une recommandation capitale :
Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (35/6).
Accomplir quoi ?
La pénitence (30/70), le Bien qui donne la force, parfois même le miracle, contre le Mal. La pénitence n’est pas un comportement envers le Créateur, mais un comportement envers la créature, l’homme, qu’il faut aimer, pardonner, vivre avec paix, traiter avec intelligence de coeur et en se rendant libre de tous préjugés. Dieu ne vient pas, par son Messager Jésus en 1974 ou par ses Théophanies en 1977, nous demander de L’adorer, de chanter sa Gloire, pas plus que de Le supplier de nous soulager de nos peines et de nous sauver du péché, parce que les peines et le péché sont les produits de l’humanité qu’elle peut cesser de produire par la pénitence. Il nous demande de cesser de pécher, de nous changer pour changer le monde. La prière repose sur un principe très simple : la pénitence. Pas de credo à réciter, pas de témoignages de foi compliqués à prononcer, pas de prière réglementée, pas de cérémoniaux.
Chaque Pèlerin d’Arès dit : je suis pénitent et il fait pénitence, c’est tout. Et pour se remémorer ce qu’il doit accomplir dans sa pénitence, chaque jour chacun choisit de la Parole le passage dont il a besoin et la façon dont il la prononce, qu’il prie chez lui en prosternement, ou assis dans l’autobus, ou marchant, ou dans son lit.
En 1974, à Arès (Gironde) Jésus prononce ces deux versets lors de sa 25e apparition.
Le témoin de La Révélation d’Arès, Michel Potay a fait de ces deux versets (25/5-6) une prière, qu’il prononce chaque jour dans un effort mental d’union avec tous ceux qui prient sur la terre, de quelle que façon que ce soit et même avec tous ceux qui ne prient pas, mais qui expriment à leur manière leur espoir que le mal cessera et que la Lumière couvrira tout sans cesse (31/8).
25/5 Mais l’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi ;
Il conduit les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers,
Il les nourrit sur les rocailles,
Il lave leurs pieds écorchés.
6/ Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence ;
tous Il les fortifie dans leur ascension,
ceux qui Le prient en silence,
ceux qui Le prient en agitant des grelots et des luminaires,
ceux qui Le prient sept fois par jour,
ceux qui ne Le prient pas, mais qui Le connaissent,
ceux qui comptent les soleils jusqu’à Son Jour
et ceux qui comptent les lunes,
ceux qui l’encensent et qui crient vers Lui,
ceux que l’encens et les cris indisposent,
ceux qui Le voient blanc et ceux qui Le voient noir,
et les négateurs de tous ceux-là, la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer,
dont le Père connaît les noms.
Le Créateur aime tous les humains sans exception, de toutes races, cultures, religions et prières ou même sans religion, ni prière. L’homme de bien, le pénitent, ne peut pas faire moins que d’aimer lui aussi tout étranger, tout humain d’une autre culture. Le vrai christianisme n’a pas encore existé, parce qu’il n’a pas su aimer tous les enfants du Créateur, la foule innombrable dont le Père connaît les noms, tous nos frères de la terre.
Autre verset que Jésus prononce lors de sa 35e apparition pour rappeler l’esprit de la prière
35/2 Prier n’est pas mendier ;
Mon Salut n’est pas une aumône, mais le salaire du pénitent,
la soumission à Ma Volonté de rétablir le temps où s’écoulaient dans Mes Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour,
qu’on reverra entre les chaumes,
la Moisson faite,
quand les moissonneurs poseront leurs faux
et se pencheront sur leur rives pour se désaltérer.
22 novembre 1977, à Arès
De la Voix de Dieu sort ces mots durant la cinquième Théophanie
Ces mots appuient ce que Jésus dit quarante quatre mois plus tôt sur la prière
Le Livre XXXVii
5/ (Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle !
ANNOTATIONS* XXXVii/5 : Ce n’est pas le chant lui-même c’est la parole accomplie avec zèle qui est valable et rien d’autre. On retrouve ici le rythme de prière du Père de l’Univers que Dieu recommande.
XLViii/1-3
1/ Les barde(aux et) l’aïsse clament (tandis que)
Je (te) parle.
2/ Tu clames (Ma Parole quand) l’ombre rampe ;
(quand) le soleil (se) penche (vers toi), tu clames ;
(quand) ta bouche mange le soleil, tu clames ;
le soleil sous ton pied, tu clames ;
3/ tu clames : « (C’est) Je (Qui) parle ! »
ANNOTATIONS* XLViii/1 : Les bardeaux et l’aïsse désignent la charpente qui craque fortement au-dessus de l’éclatante lumière d’où sort la Voix du Créateur.
XLViii/2 Tu clames = tu prononceras (35/6) ma Parole quatre fois par jour (12/5) à voix haute (comme les bardeaux et l’aïsse clament) :
le matin (quand l’ombre rampe),
à midi (quand le soleil se penche vers toi = est au-dessus de ta tête),
le soir (quand ta bouche mange le soleil = quand le soleil est à hauteur de ta bouche), la nuit (le soleil sous ton pied).
*Les annotations sont tirées de l’Edition 2009 de La Révélation d’Arès
Le témoin des Evènements d’Arès publie un blog depuis 2006.
Voici un extrait de l’entrée « vraie piété » /
michelpotayblog.net / page 12 (0173)
Le mal persiste malgré des prières par milliards, parce que l’humanité est cause de son mal et que ce n’est pas en priant, mais en devenant bonne qu’elle finira par vaincre le mal.
L’espérance (la foi) des Pèlerins d’Arès n’est pas une religion. Elle se résume à l’action de se spiritualiser et de spiritualiser le monde, autrement dit d’installer le bien en soi et de travailler à installer le bien dans le monde. De ce fait : la piété des Pèlerins d’Arès est différente de celle des religions.
La religion a trois façons de prier: pour glorifier Dieu, pour vénérer les Écritures et les choses sacrées (et les saints pour certains), pour supplier ou implorer.
Le Pèlerin d’Arès ne méprise pas ceux qui prient ainsi, parce qu’il est naturel que l’homme qu’exalte sa joie glorifie et que celui qui souffre ou qui a peur supplie ou implore. Mais tout le monde sait que glorifier, vénérer ou supplier n’a pas empêché les horribles guerres, pillages et spoliations, ni les douleurs et soucis personnels qui ont provoqué tant d’appels à la pitié.
Le mal persiste malgré des prières par milliards, parce que l’humanité est cause de son mal et que ce n’est pas en priant, mais en devenant bonne qu’elle finira par vaincre le mal.
C’est pourquoi La Révélation d’Arès ramène la piété à la simple et quotidienne lecture de la Parole dans le but de ne jamais oublier ce qu’il faut accomplir : être pénitent (devenir bon) et moissonner (récolter) d’autres pénitents.
La prière n’est pas un monologue vers le Ciel, mais un aide-mémoire, le souvenir permanent qu’il faut changer sa vie et changer le monde.
La pénitence ne va pas sans vraie piété. Comment bien pratiquer celle-ci ?
Pour un Pèlerin d’Arès les credos, les grandes supplications et glorifications collectives, les cérémonies, les rituels, les chapelets, etc., n’ont rien à voir avec la vraie foi. La vraie foi repose sur la pénitence, dont la vraie piété est l’idéal rappel quotidien, qui consiste à faire prononcer la Parole par les lèvres de l’Enfant pour qu’il persiste à l’accomplir. Mais la pénitence diffère d’un individu à l’autre, parce qu’il n’existe pas deux pécheurs semblables, même poursuivant le même objectif spirituel. C’est la vraie piété qui soude les pénitences très diverses à leur but unique: le Bien, le Dessein Créateur. C’est pourquoi la vraie piété est souple, adaptable en forme et contenu.
…
Chaque Pèlerin d’Arès choisit chaque jour de la Parole le passage dont il a besoin et la façon dont il la prononce, qu’il prie chez lui en prosternement, ou assis dans l’autobus, ou marchant, ou dans son lit.
La supplication, dans la peur et la souffrance, et la glorification, dans l’exaltation et la joie, ne sont pas interdites, mais elles ne sont que soulagements émotionnels et ne servent à rien, parce que
primo, le Père connaît le besoin de l’humanité avant qu’elle le Lui demande (Matthieu 6/8), mais Il l’a faite libre (10/10) du Bien et du Mal et puisque, comme Créateur, il considère le potentiel, non la situation du moment et il n’interviendra pas aussi longtemps qu’il saura l’homme potentiellement fantasque et réattiré par le Mal quand le danger est écarté,
secondo, le Créateur n’a pas à être glorifié comme une idole, puisqu’il est notre Père, pas notre asservisseur, et nous sommes ses Enfants (Rév d’Arès 13/5), pas ses asservis ; il porte en lui sa Gloire éternelle qu’il souhaite nous faire partager (37/9).
tertio, l’entier contexte de La Révélation d’Arès indique que nous recevons la Grâce non du Père, mais de nous-mêmes ; nous savons qu’à la pénitence nous puisons la Puissance et à la vraie piété la Connaissance (Rév d’Arès 39/2), qui vaincront le Mal.