Ce que dit La Révélation d’Arès
Le Bien que vous faites est la seule voie de salut.
Moi, Dieu, Je ne donne pas le salut.
C’est votre pénitence qui est votre bonté qui vous donne le salut.
Le salut n’est pas une récompense,
il ne résulte pas de prédestination, de réincarnation, d’initiation, d’ascétisme, etc.,
mais de l’existentialisme simple et puissant : accomplir la Parole.
Ce processus naturel résulte de l’ascension ou construction dans le Bien, de l’effort de cesser de pécher (30/10), de changer sa vie et le monde, qui produit l’âme, que l’on soit croyant ou incroyant.
Le salut est existentiel
Il ne se fait pas de soi, il n’est pas donné par Dieu, le salut exige un choix et une action de réalisation : mettre ses pas dans les Pas de Dieu (2/12, 32/3), être bon, être l’image du Bien du Père de tous les hommes. Dieu, en faisant l’homme libre, ne peut pas sauver l’homme malgré lui. L’homme se sauve par le Bien qu’il fait (30/10).
Faire son salut c’est faire le salut du monde
L’homme qui cesse de pécher fait son salut, son bonheur éternel et participe au salut du monde. Car l’homme qui change sa vie, se recrée bon et de fait il n’accomplit pas seulement pour lui-même, mais le fait par amour pour toute l’humanité, pour que le monde soit changé.
Le Créateur qui est le Père de tous les hommes patiente encore, Il attend que l’Homme fasse le choix conscient de réveiller endormi en lui l’image du Bien, en cessant de pécher, c’est-à-dire en pratiquant le Bien.
L’homme dispose de toute sa vie terrestre pour trouver le salut (17/6).
Le salut est proportionnel à l’ha ou âme que l’homme se crée par ses actes bons
L’homme naît sans âme, à l’âge conscient, l’âme naît de la pénitence, de la volonté de se mouler au temple divin (1/11), de retrouver l’image divine du Bien en soi.
Ce retour dans la Maison Royal est le salut, retour à l’état de Dieu par fusion en lui (2/12-14), comme le firent Jésus, l’idéal modèle du transfiguré, ou Marie, entrée dans l’excellence du salut (11/2, 33/14) par ses efforts de retour au Bien. Jésus a été un grand pénitent.
Un pénitent n’est pas forcément un croyant
Et l’impénitent n’est pas l’incroyant, mais l’homme qui ne fait pas le Bien, même croyant, il se perd lui-même. A l’inverse Même celui qui ne connaît pas Dieu (28/11), mais qui résiste à la tentation du mal et qui s’efforce d’être bon, est pénitent sans le savoir et finit par rencontrer Dieu sans l’avoir cherché. Il se sauve.
L’homme n’emporte rien d‘autre dans la mort que le bien ou le mal qu’il a fait de son vivant ; l’homme est son propre sauveur.
Un vivant peut avec modestie peser ses chances ou les chances qu’ont d’autres de s’être créé une âme et de s’élever après la mort, mais personne ne doit prétendre savoir, c.-à-d. de permettre de juger (36/16, Matthieu 7/1) quel homme est sauvé et quel autre est damné. Personne ne sait qui est sauvé, qui n’est pas sauvé ? dit Jésus en 1974 (11/3).
En 1974, à Arès (Gironde), Jésus prononce ces versets se rapportant au salut lors de ses 28e, 30e et 35e apparitions
28/25 Ai-Je fixé un prix à Mon Salut ?
Ne l’ai-Je pas livré à tous pour la peine d’une pénitence
qui est une joie pour les hommes pieux,
qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier,
qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ?
30/10 Je ne pardonne pas les péchés ;
Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence ;
Je ne pardonne pas le pécheur ;
Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur.
35/2 Prier n’est pas mendier ;
Mon Salut n’est pas une aumône, mais le salaire du pénitent,
la soumission à Ma Volonté de rétablir le temps où s’écoulaient
dans Mes Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour,
qu’on reverra entre les chaumes,
la Moisson faite,
quand les moissonneurs poseront leurs faux
et se pencheront sur leur rives pour se désaltérer.
9 novembre 1977, à Arès
De la Voix de Dieu sort ces mots durant la quatrième Théophanie
Le Livre XXX/6
6/ Je n(‘é)lève pas (de force). Mon Bras (attend) au bout du bras d’homme; (il Le saisit s’il veut).
7/ (Si) Ma Main (et) sa main tien(nen)t la houe, l’homme a mille ans, (et) mord encore.
8/ (Le frère,) il répand son sang, (mais) sous sa peau Ma Salive (coule).
Le pénitent, le frère* n’est pas dépendant de la volonté de Dieu mais parti intégrante de Sa Force «Que cela soit et Cela est». La réalité de cette Force est à retrouver au fond de soi. Et l’homme saisit ce travail salutaire à faire en lui, s’il le veut. C’est à lui de décider. Moi, Créateur, Je n’élève pas de force, Je n’oblige pas la créature à croire en moi.
La créature est libre (10/10) de son choix, mais si elle croit dans cette Parole et entre en pénitence (8/6, 31/2, 33/13), le Père l’aide dans sa difficile transformation interne (ensemble, ils tiennent la houe).
*Le frère désigne l’homme dans son devenir spirituel
Le salut, l’âme et les ténèbres glacées
Deux éditions Bilingue Français/Anglais et Français/Allemand sont publiées. Voici un extrait des annotations de l’édition Bilingue de La Révélation d’Arès, p.271 (30/13)
Le salut ne résulte pas d’une sorte de procès ou d’un bilan du mal et du bien, mais d’une construction (Veillées 17 et 18). Dieu regarde l’avenir; il vise la disparition du péché, le changement de l’homme, non le châtiment des pécheurs – Au reste, tous les hommes sont pécheurs (8/4) -. Dans ces conditions, pourquoi certains pécheurs tombent-ils dans Ies ténèbres après la mort (16/15, 33/33, etc.) en attendant le Jour de Dieu (31/8)? Les ténèbres glacées ne représentent pas une punition, mais l’effet naturel de l’alourdissement causé par la résistance au bien, le rejet de la Vérité, de l’amour, etc. Le bien produit l’âme (Veillées 17 et 18, XXXiX/5-11). Produite par une force ascensionnelle, l’âme devient elle-même une force ascensionnelle qui allège les composants immortels de l’homme; l’âme pousse l’homme vers les Hauteurs de son vivant et après sa mort. Sans l’âme, l’esprit après la mort devient le spectre alourdi de givre (4/6-7, 16/15-16); ainsi l’au-delà a-t-il sa loi de pesanteur. Par ailleurs, Le Livre révèle que le monde de l’au-delà est en perpétuel mouvement; une ascension lente ne paraît pas impossible pour le spectre depuis les abîmes (v. 9). En tout cas, dans La Révélation d’Arès, le ton de l’espérance contrebalance ou alterne avec le ton de la Colère au point qu’on peut en conclure, sans abus de confiance, que l’issue pour un grand nombre d’hommes sera positive à long terme.
Le salut : une construction voulue
Le témoin des Évènements d’Arès, Michel Potay, publie un blog depuis 2006. Voici un extrait de l’entrée « fondamentaux » / michelpotayblog.net / page 8 (0118)
L’homme sortira du mal, s’il comprend qu’en réveillant en lui l’image du Père aimant, qui git là (28/6), il saura enfin ce que sont le vrai mal et le vrai bien. Sortir du tunnel des lois et préjugés du monde éprouve ou fait peur. D’abord, la Lumière aveugle, on sort à l’aveuglette comme une taupe (Rév d’Arès 23/2), mais c’est la seule Voie de salut : la pénitence dans laquelle devenir bon a pour synonyme devenir spirituellement libre (10/10) et intelligent (32/5).
Le pénitent novice s’inquiète : « Quelle est la cause et quel est l’effet ? Est-ce en devenant bon que je deviens spirituellement libre et intelligent ou est-ce l’inverse ? » Les deux sont simultanés dans la pénitence. Apparemment illogique ! Il faut se faire à ce transfert mental : Faire renaître Dieu en soi (2/13), redevenir le sang du Créateur (xix/21) en redevenant sa créature de base.
Ainsi n’est-ce pas de Dieu que le Pèlerin d’Arès, pionnier de tous les croyants à venir, attend le Salut de Dieu (28/25). C’est de lui-même qu’il attend le Salut de Dieu et même plus : le Salut (ou changement) du monde (28/7), parce que ce destin, qui n’est pas contingent mais voulu, se joue dans la ressemblance, l’identité, entre l’homme et Dieu.
Le Pèlerin d’Arès fait son salut — ou son âme (4/5-8, 17/4, etc.) — comme le fils de la parabole (Luc 15/11-31) découvre le mal et le bien au fond de lui-même et fait son retour vers le Père, la Source (24/4). Le Père ne décide pas à la place du fils libre (10/10) de son destin. La liberté du croyant est fondée sur l’effort, c’est une construction (17/4, 18/1-3), mais existentielle, absolue.
Autrement dit, le salut n’est assuré que quand il résulte d’un choix et d’une action voulus et continus. Le don gratuit de la Miséricorde — N’évoque pas à tous propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses (16/15) — est possible, mais casuel, imprévisible, et ne concernera jamais les masses — le monde (28/7).
Ce salut par la pénitence est-il seulement accessible à des hommes supérieurs, une élite ?
Non. Tout homme peut accomplir sa pénitence, parce que, dans ce domaine, rien n’est quantitatif ou mesurable. Le salut ne dépend pas du degré de bien atteint, mais de la volonté de vaincre le découragement de l’atteindre (13/8).