La Révélation d’Arès ne fonde pas de religion, mais relance un mouvement de libération spirituelle d’esprit similaire au « Sermon sur la Montagne » de Jésus.
Les membres de ce mouvement sont appelés Pèlerins d’Arès.
Le terme « Pèlerin d’Arès » a pour origine un sobriquet par lequel les habitants d’Arès désignaient ironiquement les premiers croyants qui se rendaient sur le lieu des apparitions à Arès, à partir de 1974.
Depuis quarante-quatre ans ils sont apôtres de rue. Leur message est très simple :
« Homme, sache que ce n’est pas ta religion ni ta prière qui te sauveront, mais le Bien que tu feras. Ce Bien est appelé pénitence : amour, pardon, paix, intelligence et liberté spirituelles, dans « La Révélation d’Arès ». Autrement dit, le mal ne sera pas vaincu par la religion, la morale, la loi, les tribunaux, etc. mais simplement dans ton cœur ! »
Qu’on ne demande pas au Pèlerin d’Arès de choisir entre une religion ou une autre. Il n’a pas de religion. Il ne demande à personne de changer de religion, mais il demande de changer de vie (Rév d’Arès 30/10-11), de devenir pénitent et de prêcher la pénitence en comprenant bien que dans ce travail apostolique plus nombreux et unis on est, plus efficace on est. De là l’engagement qu’il faut faire.
Pour un Pèlerin d’Arès les credos, les grandes supplications et glorifications collectives, les cérémonies, les rituels, les chapelets, etc., n’ont rien à voir avec la vraie foi. La vraie foi repose sur la pénitence, dont la vraie piété est l’idéal rappel quotidien, qui consiste à faire prononcer la Parole par les lèvres de l’Enfant pour qu’il persiste à l’accomplir. Mais la pénitence diffère d’un individu à l’autre, parce qu’il n’existe pas deux pécheurs semblables, même poursuivant le même objectif spirituel. C’est la vraie piété qui soude les pénitences très diverses à leur but unique: le Bien, le Dessein Créateur. C’est pourquoi la vraie piété est souple, adaptable en forme et contenu. (michelpotayblog.net / 156)
Le Pèlerin d’Arès s’est fixé un destin, qui n’est déterminé ni par la politique, ni par la religion, ni par l’éducation, ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d’Arès 24/4) qu’est la Parole du Créateur et de faire boire sa descendance à la Source pour recréer le Bonheur sur terre.
Réponse de Michel Potay à un commentateur de son blog
michelpotayblog.net (178c64)
Hier soir, mon épouse et moi avons regardé sur la chaîne « Arte » un film : « Luther ». Luther représente assez bien, quoiqu’incomplètement hélas, le modèle de croyant rallumant avec courage dans le monde la Lumière de la Vérité. Je dis incomplètement parce que le Pèlerin d’Arès va beaucoup plus loin que Martin Luther n’alla. Celui-ci certes revint vers les Évangiles en rejetant le lucre et la cupidité de l’Église, mais en s’arrêtant malheureusement au concile de Nicée et à ses élucubrations dogmatiques sans revenir plus en arrière jusqu’à la très simple Parole apportée par le prophète Jésus lui-même. Je rappelle que Martin Luther, moine augustin au début du XVIe siècle, enseignait la théologie à Wittemberg en Allemagne. Scandalisé par la commercialisation éhontée par le pape et ses clergés du pardon, de l’absolution, du rachat des âmes du soi-disant purgatoire, etc. il s’opposa à ce « trafic des indulgences » dans 95 thèses, publiées en 1517, condamnées par Rome en 1520. Il publia la même année ses trois grands écrits réformateurs. Il se cacha pour ne pas être exécuté, puis il épousa Katharina von Bora. Il traduisit la Bible en allemand, fonda l’Église dite luthérienne et consacra le reste de sa vie à défendre sa doctrine et à lutter contre le catholicisme. Luther s’efforça de revenir à la Parole pure qu’avait apportée Jésus, mais La Révélation d’Arès nous invite à un retour en arrière beaucoup plus complet en revenant au Sermon sur la Montagne par la pénitence. Ce qui m’a paru très intéressant dans le film, c’est un Martin Luther modèle de courage, ardent chercheur de la vérité ; c’est surtout le choc de confiance en lui, qui allait devenir un choc spirituel et aussi social énorme en Allemagne et hors d’Allemagne.
Voilà ce qu’est un Pèlerin d’Arès, un homme en qui a lieu un choc de confiance totale dans La Révélation d’Arès, l’enseignement de son prophète, que dispense notamment le présent blog, et qui s’engage sans retour dans la voie salvatrice — salvatrice pour lui-même et pour la communauté des hommes — de la pénitence et de la moisson d’autres pénitents afin de grossir le petit reste de pénitents qui changera le monde (Rév d’Arès 28/7).
Nul ne crée son âme et donc nul ne se sauve et ne contribue au sauverage de toute l’humanité, s’il n’est pas un humain d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence spirituelle et s’ils n’est pas libre de préjugés. C’est ce magnifique idéal qu’accepte de faire sien et de servir le Pèlerin d’Arès.
Être Pèlerin d’Arès, c’est mourir un peu pour se recréer humain au sens que le Père donna au premier homme de la Genèse, c.-à-d. pour se recréer Christ au sens que donne à ce mot la Parole d’Arès (Rév d’Arès 32/2-3). Le Pèlerin d’Arès s’intégre à la ligne de fabrication du Bien que relance la Parole d’Arès et donc il désintégre l’idée matérialiste et rationnaliste que le monde se fait de lui-même. C’est pour sûr dérourant, parce que quand on adopte un mode de vie qui n’était pas le sien, parce qu’avant d’être pénitent on était plein d’une autre façon de vivre et de regarder le monde, il faut forcément se vider quelque peu pour ranger au fond de soi de nouvelles manières de se considérer soi-même et de considérer les autres humains, comme on ferait de la place dans son vaisselier pour y ranger des assiettes nouvelles qui, au début, sont très fragiles.
Il faut avoir le goût des autres, un besoin vital de se lier, de parler de la Parole et d’écouter ce que disent les autres, simplement pour comprendre pourquoi ils ne nous rejoignent pas spontanément, logiquement, car on a tout le temps beoin de comprendre pour s’insérer dans la vie secrète du prochain, celle que parfois il ne soupçonne même pas. La vie de pénitence ne se déroule pas dans la solitude et le silence. L’individualisme est peut-être ce qui caractérise le plus nos contemporains, ceux vers qui, comme apôtres, nous allons. Nous parlons dans la rue à des gens qui sont dans la foule, mais qui, en fait, souffrent très souvent d’une misère affective, de solitude, d’abandon. Le mal est très subtil !
Ce qu’il faut bien comprendre, si vous devenez une des nôtres, c’est qu’il faut oser. Il ne faut pas se comprimer en-dedans pour réprimer le choc de confiance, il faut au contraire le laisser exploser. Il vous faudra le courage d’épingler les travers d’un monde dans lequel vous vivrez mais qui ne sera plus le vôtre, savoir le critiquer pour mieux l’aimer et le transformer. Il faut s’emparer sans complexe de la Parole de Dieu, de Sa Façon de voir le monde, car au début on n’ose pas, on est intimidé, on se croit bête, mais la Parole est en fait notre étendard, qu’il faut déployer. Cette leçon d’audace, nous pouvons l’apprendre d’homme comme Martin Luther, mais en allant plus loin dans la simplification du Bien.
Qu’on ne demande pas au Pèlerin d’Arès de choisir entre une religion ou une autre. Il n’a pas de religion. Il ne demande à personne de changer de religion, mais il demande de changer de vie (Rév d’Arès 30/10-11), de devenir pénitent et de prêcher la pénitence en comprenant bien que dans ce travail apostolique plus nombreux et unis on est, plus efficace on est. De là l’engagement qu’il faut faire.
Vibrez autrement !
Je pense que si vous allez au siège de la mission parisienne, 32 rue Raymond Losserand, dans le quatorzième; on vous ré-expliquera tout cela, peut-être autrement, mais toujours avec joie et chaleur. J’espère que vous deviendrez une pénitente et que vous nous rejoindrez car Dieu a besoin et donc nous avons besoin de monde pour la mission de l’Île de France, très grand territoire humain.